----- 海洋文化遗产的国际保护::国家对水下文化财产的权力(法语)
Depuis les annees 1980, les Etats sâattachent a adopter et a promouvoir certaines initiatives tournees vers une meilleure protection du patrimoine culturel submerge en mer, expose aux convoitises des chasseurs de tresors et mis en danger par les activites dâexploitation des ressources, meme dans les grands fonds marins. La faible adhesion que suscite encore la Convention de lâUNESCO de 2001 sur la protection du patrimoine culturel subaquatique temoigne toutefois de profondes divisions au sein de la communaute internationale sur les moyens de soustraire les biens culturels sous-marins aux perils qui menacent leur integrite. La localisation de certains sites en haute mer a fait naitre des revendications de competence tantot fondees sur lâextension des rattachements (spatiaux et « extra- spatiaux ») legaux reconnus par le droit international general et par la Convention des Nations Unies de 1982 sur le droit de la mer, tantot sur des facteurs de rattachement jusquâici purement factuels. Dans ce contexte, la protection internationale du patrimoine culturel de la mer offre un nouveau pretexte dâaffrontement entre puissances maritimes et Etats cotiers, que lâevolution future du droit positif pourrait bien donner vainqueurs. Insuffisantes aux fins de proceder a une veritable delimitation des competences en la matiere, les regles conventionnelles et coutumieres le sont tout autant lorsquâil sâagit dâencadrer lâexercice des fonctions etatiques dans une sphere de competence deja reconnue. Câest dire que lâ « interet de lâhumanite » a la protection du patrimoine culturel sous- marin joue un role essentiellement rhetorique et que lâunilateralisme regne en la matiere.
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