----- 战俘:德国的笔记和草图
Paris... des rues où on circule comme on veut... des restaurants où on mange ce qu'on veut... de vrais logis, de vrais sourires, du vrai pain... Je regarde tout cela après sept jours et sept nuits de wagon; et je regarde ma capote en loques, sans boutons, dont une épingle anglaise retient la martingale, et le petit chiffon sale à croix rouge qu'est devenu mon brassard d'infirmier. Et je crois que je rêve.On me demande de «raconter»? C'est bien difficile. En ce moment, j'ai vraiment peur de ne plus savoir, de ne plus pouvoir; il me semble que j'ai perdu le «goût» d'écrire, comme j'ai perdu le goût du bon tabac et du bon vin.
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