----- 卢浮宫的业余导游:一些画家的生活和作品
Si nous débutons par l'école française, c'est qu'elle est ici chez elle. En maîtresse de maison bien élevée, elle se tient au premier salon pour recevoir les visi teurs et les introduire dans ce vaste palais de l'art qu'elle mérite bien d'habiter, et où elle tient hono rablement sa place parmi les chefs — d'oeuvre de tous les pays et de toutes les écoles. On ne la gâte pas, d'ailleurs, cette pauvre école française. Ce n'est pas notre défaut, en France, de nous admirer nous mêmes, et nous mesurons à nos illustrations la louange d'une main avare. Par une sorte de légèreté dédaigneuse qui est dans le caractère de la nation, nous dénigrons, pour n'avoir pas l'air d'y tenir, les belles choses indigènes: en aucune contrée le pro verbe nul n'est prophète en son pays n'est plus vrai que chez nous. Ce que nous en disons, c'est pour expliquer comment le premier nom qui vient sous notre plume est le nom de David, au lieu d'être celui de Léonard de Vinci ou de Raphaél. Autrement on pourrait S'en étonner.
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