----- 通讯德斯坦达尔(1800-1842)
C'est à vingt ans que j'aurais dû écrire quelques pages sur Sten dhal. Alors j'étais à Rome. Tout le jour je parcourais la ville avec les Promenades pour guide. Le soir, à la villa Médicis, où de jeunes artistes, mes camarades, m'avaient introduit, le directeur, M. Hébert, nous disait Vous aimez Stendhal P C'était un vieux monsieur de beaucoup d'esprit,mais quinteux. Je l'ai bien connu. Oui, M. Barrés, c'était mon cousin, et quand j'ai été envoyé à votre âge à la Villa, mes parents m'ont commandé d'aller le saluer à Civita — Vecchia. Il s'y ennuyait à périr il pas sait les soirées chez l'unique libraire de l'endroit. Je crois bien que le pape lui avait interdit l'entrée de Rome. Pourquoi P Sans doute ses Promenades avaient déplu. M. Barrés, je ne sais pas si mon cousin vous aurait autant amusé que ses livres.» Et M. Hebert racontait que Stendhal, ne prenant pas son parti de vieillir, se montrait fort susceptible avec les jeunes gens. Il avait la manie de décontenancer les amoureux, et, par exemple, rencontrant un jour dans Rome un jeune homme avec une jeune femme du meilleur monde, il s'était collé le nez contre la vitre d'un magasin et, quoi qu'ils fissent, ne voulut pas les voir, s'obstinant dans une discrétion fort insolente.
{{comment.content}}