Il y a quelques années l'Eden transformé étant devenu un théâtre littéraire dirigé par M. Porel, celui-ci m'avait demandé de me charger de la partie musicale du Malade imaginaire qu'il désirait représenter dans toute sa pompe initiale. Je songeai immédiatement à restaurer la musique du temps, entreprise épineuse mais pleine d'intérêt. Je trouvai à la Bibliothèque Nationale cette musique, malheureusement incomplète, due à la plume de Marc-Antoine Charpentier. L'étuc^e que j'en fis me causa de profonds étonnements. Il y a lieu en effet d'être surpris, quand on rencontre à une époque où la correction d'écriture, sinon l'élégance, était monnaie courante, des idées charmantes et originales soutenues par une écriture déplorable.
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