N m'a demandé plus d'une {ois SI mes drames, de La Primes Ala/gin: a La fi/urla't Tin/(miles, avaient été réellement écrits pour nu théfrtre dc marionettes, ainsi quc je l'avais amrmé dans'l'édition originale de cette sauvage petite légende des malheurs de Maleine. En vérité, ils ne furent pas écrits pour des acteurs ordinaires. Il n'y avait lit nul désir ironique et pas 1a moindre humilité non plus. Je croyais sincerement et je crois encore eu jourd'hui, que les Doemes meurent lorsque des étres vivants s'y introduisent. Un jour, dans un écrit dont je ne retrouve plus que quelques fragments mutilés, j'ai essayé d'expliquer ces choses qui dorment, sans doute, au fond de notre instinct et qu'il est bien difficfle de ré veiller completement. J'y constatais d'abord, gu'nne inquietude nous attendait a tout spec tacle auquel nous assistions et qu'une deception a peu pres ineffable accompagnait toujours la chute du rideau. N'cst-il pas evident que le Macbeth ou l'hamlet que nous voyons sur la scene ne ressemble pas au Macbeth ou é.
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