----- 约瑟夫·德·梅斯特尔全集:通信,4;1811-1814年
La nomination de M. Le Comte de Mocenigo, et plus encore peut-être la manière dont m'a parlé àla Cour S. M. I., ont été fort remarquées, surtout par l'ambas sadeur de France. En mettant ce jour-là le pied à la Cour, je m'aperçus que le vent avait changé; au reste, Sire, je puis avoir l'honneur d'assurer Votre Majesté que même dans les temps de rigueurs, jamais je n'ai eu la moindre raison de douter de la bienveillance de S. M. I. J'ai lieu de croire qu'elle a fort approuvé le parti que j'avais pris de m'éclipser autant que possible, et de ne jamais surtout me mettre en avant pour lui parler. Un jour, je dis même au chancelier: Monsieur le Comte, je vous prie de dire à S. M. 1. Que, dans mon opinion, il n'y a point d'homme qu'elle voie plus directement que celui qui est derrière. Les Français continuent à me traiter à merveille. Le premier Secré taire de l'ambassade est même venu en personne m'apporter un livre qu'on lui avait adressé de Paris pour moi, et il m'a offert ses services pour tout ce qui pourrait m'être agréable dans ce genre. J'ai restitué la Visite par billet, sans demander s'il y était, mais en personne c'est un mezzo termine qui accorde ce qu'on doit avec ce qu'on se doit. Je ne crois pas que d'aucune manière il me convienne d'entrer chez l'ambassadeur de France.
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